dimanche 27 janvier 2013

Partie 3 (Journal d'Eloïse)


Mercredi 07/10. 14 : 22.

Je ne sais plus qui je suis, ni ce que je veux. Pourquoi je veux absolument découvrir la raison pour laquelle il a changé d’école ? Pourquoi j’hésite avant de me mettre devant ?

Aujourd’hui, je ne lui ai pas parlé. C’est lui qui m’a parlé ! Youpie !
« Salut. Désolé de t’avoir chassée, hier. Je…
  • Non, c’est rien. Je ne te parlerai plus de… ton changement d’école.
  • Ah, mais… D’accord. Merci. Je suis pas encore prêt.
  • Hmhm. »
En sortant de l’école, je lui ai demandé si il voulait venir chez moi. Il a accepté, si sa mère l’emmenait.
Donc il vient à trois heures, cet après midi. C’est drôle comme on devient vite amis. Peut-être parce qu’on était tous les deux seuls… Il arrive dans environ une demi-heure !


15 : 09.

Il est venu, comme prévu. Bah, oui, hein ! Il allait pas ne pas venir, quand même.
Il n’a pas sonné, il a toqué. Bizarre, parce qu’on a une sonnette. J’avais un peu le trac. Le premier garçon (à part mes cousins) qui vient à la maison ! J’ai été lui ouvrir.
« Salut.
  • Salut.
  • Euh, ben entre.
  • Oui, oui. C’est grand chez toi.
  • Non, pas tellement. Tu trouves ?
  • Non, en fait… Je disais ça comme ça.
  • Bon ben viens, on monte dans ma chambre.
  • Tes parents ne sont pas là ?
  • Non. Ils ne savent même pas que je t’ai invité. Ils sont au travail. Ils sont tous les deux infirmiers. »
Tout d’un coup, j’ai voulu qu’il parte vite, pour être seule et pleurer, pleurer, pleurer, pleurer. Elle me manque. Mais je suis entrain de raconter mon après-midi.
On est montés dans ma chambre. Elle n’est pas immense, mais il y a assez de place pour deux.
« Tu… On ne se connaît pas bien, hein ?
  • C’est vrai. Tu veux que je me présente ?
  • Oui, mais c’est moi qui pose les questions !
  • Euh… Je t’en pose à toi aussi, alors.
  • Ton nom complet, c’est quoi ?
  • Eloïse Amandine Dimé. Et toi ?
  • Mathis Pascal Tocozza. Euh… Tu as quel âge ?
  • 11 ans. Toi aussi ?
  • Oui. Tu as des frères et sœurs ? »
J’ai pas pu m’empêcher. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, de mon cœur. J’étais gênée, mais je ne pouvais plus m’arrêter.
« Pourquoi tu pleures ?
  • Pour… – hoquet – …pour rien… Rien du tout ! Tais-toi !
  • Oh, pardon, Mademoiselle-à-qui-on-ne-peut-rien-dire ! Je m’en vais, puisque c’est comme ça ! Adieu ! »
Non… Pourquoi je lui ai parlé comme ça ? Il n’y est pour rien, quand même. Je voudrais qu’elle soit là. Si elle était là, rien de tout ça ne serait arrivé.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

2 commentaires:

  1. Ah ! Je me doutais bien qu'Eloïse cachait quelque chose =) Et ça n'a pas l'air très joyeux ...
    Je reviens demain pour la suite ;-)

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    Réponses
    1. D'accord ! C'est la partie suivante que je trouve la plus triste... (La partie 4)

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